Les
satellites de Saturne
La planète Saturne est entourée d’au moins 62 satellites.
Le plus
intéressant est Titan,
avec un diamètre de 5150 kilomètres. On trouve également six satellites de
diamètres intermédiaires, entre 400 et 1500 kilomètres : Mimas, Encelade,
Téthys, Dioné, Rhéa et Japet, dans l’ordre des distances croissantes à Saturne.
Il a aussi
d’autres satellites plus petits qui sont généralement soit des astéroïdes
capturés, soit des résidus d’impacts ou de collisions.
Un montage des
principaux satellites de Saturne d’après des images des sondes Voyager. Crédit
:NASA/JPL/Caltech
Mimas et Téthys
Les satellites
Mimas et Téthys sont tous deux très cratérisés. En particulier, on observe sur
Mimas un énorme cratère d’impact dont le diamètre est le tiers du diamètre de
la planète.
Une image de Mimas
obtenue par la sonde Cassini en août 2005. Mimas possède un diamètre de 398
kilomètres et son aspect « Guerre des étoiles » vient d’un cratère
extraordinaire de 130 kilomètres de diamètre appelé Herschel. Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute
Encelade
Encelade, au contraire, présente de grandes régions
recouvertes de glace très pure et pratiquement dépourvues de cratères, ce qui
indique une activité géologique récente, probablement il y a moins de 100
millions d’années. Cette activité est vraisemblablement due à des forces de
marée engendrées par les interactions gravitationnelles entre Encelade, Dioné
et Saturne, une situation similaire à celle d’Io autour de Jupiter.
Dioné, Rhéa et
Japet
Dioné, Rhéa et
Japet ont en commun d’avoir des hémisphères très dissimilaires. Les satellites
Dioné et Rhéa ont tous les deux un hémisphère semé de cratères et un hémisphère
plus lisse recouvert de traînées brillantes d’origine encore inconnue.
La différence est
encore plus marquée pour Japet qui possède un hémisphère très sombre et un
hémisphère très réfléchissant. Dans ce dernier cas, les planétologues pensent
que l’hémisphère sombre est dû à la proximité d’un autre satellite, Phoebé. Cet
ancien astéroïde capturé par Saturne est composé de matière très sombre qui
s’échappe peu à peu vers l’extérieur et vient en particulier recouvrir l’un des
hémisphères de Japet.
La surface de Japet,
mosaïque d’images prises par la sonde Cassini en décembre 2004. On observe la
présence de deux types de terrains d’aspects très différents, ainsi qu’une
mystérieuse crête le long de la zone équatoriale. Crédit : NASA/JPL/Space Science
Institute
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