Qu’elles soient
azimutales ou équatoriales, certaines montures sont parfois équipées d’un
système informatique rendant la monture « intelligente ». Concrètement, une
monture informatisée est munie d’un boîtier électronique (on parle de raquette
de commande), contenant une banque de données de plusieurs dizaines de milliers
d’objets. Un clavier permet d’entrer la date, l’heure et le lieu d’observation.
Le programme intégré à la raquette se charge ensuite de repérer à votre place
l’astre convoité et vous guide vers lui.
Il n’existe pas
de nom officiel pour ces instruments de nouvelle génération, mais on utilise
couramment les dénominations suivantes : instrument push-to (« pousser vers »),
quand la raquette se contente de vous indiquer où pointer (plus à droite, plus
à gauche, plus haut, plus bas…) et que le déplacement du tube est assuré par
l’utilisateur, et instrument GOTO (« aller vers »), lorsque l’instrument est
muni de moteurs ; le tube se déplace alors tout seul pour aller pointer la cible
choisie. Les moteurs du système GOTO lui permettent bien sûr de compenser la
rotation de la Terre, de telle sorte qu’une fois pointé, l’objet reste visible
à l’oculaire pendant toute la durée de l’observation.
Une monture équipée
en GOTO pointe automatiquement l’astre recherché et le suit dans sa course à
travers le ciel. >>>
On peut dès lors
se demander pourquoi avoir une monture équatoriale si on dispose d’un suivi
automatique. En effet, une monture azimutale équipée en GOTO ne présente plus
les difficultés de pointage et de suivi qui en rendent l’usage difficile. La
monture équatoriale peut toutefois devenir indispensable pour une utilisation
en astrophotographie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire