Pour choisir votre
lieu d’observation, il suffi de suivre quelques règles simples :
_ Ne jamais observer
de derrière une fenêtre, car la vitre n’a pas la qualité optique requise.
_ Ne pas observer de
l’intérieur à travers une fenêtre ouverte. La différence de température entre
intérieur et extérieur, fût-elle minime, engendre des turbulences rédhibitoires
pour une observation de qualité.
_ Éviter de
s’installer sur une surface en pierre ou en béton qui stocke la chaleur le jour
et la restitue la nuit, engendrant là encore des turbulences gênantes.
D’ici, la vue est
imprenable, y compris sur la débauche de lumière de la ville
située à une
dizaine de km. L’observateur planétaire n’en sera pas perturbé,
mais l’amateur
de ciel profond peut plier bagage.
_ Choisir un site
dégagé au sud : c’est le côté du ciel où évoluent les planètes, la Lune et le
ciel spécifique à chaque saison. Côté nord, on observe le ciel circumpolaire,
c’est-à-dire les constellations qui ne passent jamais sous l’horizon.
Concrètement, seule une faible proportion d’objets peuvent être observés dans
cette direction.
_ Pour le ciel
profond, choisir un site situé au sud de toute pollution lumineuse. Ainsi, la
lumière gênante se trouvera vers le nord, là où l’on n’observera pas, ou peu.
Pour le planétaire en revanche, la forte luminosité des cibles autorise une
observation même sous un ciel pollué par la lumière.
_ Un site en
altitude favorise un ciel pur : la qualité des observations n’en est que
meilleure ! Attention toutefois au fait que plus on est haut, plus on voit
loin. Il n’est donc pas rare d’être gêné par la pollution lumineuse d’une grande
ville, pourtant située à plusieurs dizaines de kilomètres, alors que l’on se
trouve sur un sommet offrant une vue imprenable.
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