Pour observer une
planète dont l’orbite est extérieure à la nôtre (Mars, Jupiter ou Saturne), on
choisira le moment où elle est au plus près, c’est à-dire lorsque la Terre et
la planète concernée sont du même côté du Soleil.
On appelle ce
moment la période de l’opposition. Sur le schéma du Système Solaire à gauche, Mars est à l’opposition. Le moment est opportun pour observer cette
planète, puisqu’elle se rapproche alors à moins de 60 millions de km, tandis
que sa position la plus distante l’éloigne à presque 400 millions de km de la
Terre.
Pour observer une
planète située sur une orbite intérieure à la nôtre (Vénus ou Mercure), la
période propice commence au moment où la planète forme un angle le plus ouvert
possible à l’Est du Soleil, dans le ciel. On appelle cette position
l’élongation maximale Est. La planète est alors éclairée de côté et forme un
quartier. On peut continuer les observations de semaine en semaine, le quartier
évoluant en croissant (voir photo de Vénus, à droite), jusqu’à ce que la planète
soit tellement proche du Soleil dans le ciel que la lumière de celui-ci rende toute
observation impossible.
Quelques jours
après le passage de la planète au plus près de la Terre (on dit alors que la
planète est en conjonction avec le Soleil), on la retrouve de l’autre côté du Soleil.
Dès lors, elle est observable au petit matin, se levant quelques minutes à quelques
dizaines de minutes avant le Soleil. Sa taille diminue de semaine en semaine,
au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de nous. Dans le même temps, le croissant
redevient progressivement quartier. Après l’élongation maximale ouest (la
position où l’angle formé avec le Soleil est le plus ouvert vers l’ouest), le
quartier évolue jusqu’à ce que la planète redevienne ronde. L’observation est
alors de moins en moins intéressante en raison de la faible taille apparente de
l’astre.
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