C’est sans aucun doute
la planète la plus observée par les amateurs.
Le moment pour une
Bonne Observation ?
Jupiter étant une
planète dont l’orbite est extérieure à celle de la Terre, on la voit toute la
nuit lorsqu’elle se situe à l’opposé du Soleil dans le ciel (cette situation
appelée opposition est expliquée dans le Chapitre n°2). Cette configuration
revient en moyenne tous les 398 jours, soit 1 an et 1 mois.
Deux mois avant
l’opposition, Jupiter commence à être observable vers 23 h, et six mois après,
elle se couche juste après le Soleil. Ces huit mois peuvent être mis à profit
pour l’observer. Voici, pour les années à venir, les mois d’opposition, permettant
de déterminer le point de départ de la campagne annuelle d’observation de
Jupiter : août 2009, septembre 2010, octobre 2011, novembre 2012, décembre
2013, février 2015, mars 2016, et ainsi de suite… !
Comment la repérer
dans ciel ?
Il faut chercher
Jupiter, comme toutes les autres planètes, à proximité de l’écliptique,
c’est-à-dire sur le trajet décrit dans le ciel par le Soleil. Toutefois,
rappelons que si le Soleil est haut dans le ciel le jour (en été), les planètes
sont plutôt basses la nuit, et inversement (voir Chapitre n°2).
Vous la trouverez
facilement car elle est très lumineuse. Regardez une carte du ciel et vous
trouverez facilement l’itinéraire au fil des ans, où elle travers toute les
constellations du Zodiaque. En 12 ans, elle sera revenue à son point de départ,
après avoir traversé toutes les constellations du zodiaque (Ophiuchus en
plus…).
Que voyez-vous sous votre Instrument ?
Avec des jumelles grossissant 10 fois, on peut déjà voir
Jupiter comme un cercle et non plus comme un point. Grossie 100 fois.
Une Lunette suffit pour dévoiler ses quatre satellites
principaux : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Leur ballet incessant permet de déceler
leurs mouvements respectifs heure après heure. D’un soir sur l’autre, la
position des quatre satellites peut ainsi changer du tout au tout ! Il est également
facile de repérer les deux zones nuageuses tropicales qui se détachent sur le
fond clair de la planète.
Avec un peu d’habitude et en utilisant un instrument d’au
moins 80 à 90 mm de diamètre, on apprend à discerner des détails dans ces
bandes nuageuses, notamment la fameuse grande tache rouge – qui peut paraître
bien pâle malgré son nom. La planète tournant sur elle-même en un peu moins de
10 h, on peut facilement suivre sa rotation en quelques heures d’observation.
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