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Les différents types d’instruments


Comme nous allons le voir maintenant dans cette partie, la technologie retenue pour le montage optique (lunette, télescope de Newton, télescope Schmidt-Cassegrain ou télescope Maksutov-Cassegrain) a aussi son importance dans la qualité de l’instrument.


- La Lunette -

Historique :

Son principe est décrit pour la première fois en 1589 par l’Italien Giovanni Battista della Porta ; les Hollandais la mettent au point au début du XVIIe siècle. On l’utilise alors pour des applications terrestres. C’est en 1609 que Galilée l’utilise pour pointer le ciel.

Principe d'utilisation : 

Le principe est simple, l’objectif est constitué d’une ou plusieurs lentilles (généralement deux). Il concentre la lumière en un point appelé le foyer. Près de ce point se forme une image que l’on grossit avec un oculaire. En anglais, l’équivalent de « lunette » n’existe pas et on appelle cet instrument refracting telescope. C’est pourquoi on le trouve parfois en France sous la dénomination de télescope réfracteur.

La lunette est le seul instrument astronomique dont l’objectif est constitué de lentilles, contrairement aux télescopes, composés de miroirs.

À diamètre équivalent, une lunette donne une meilleure résolution qu’un télescope. En effet, ses éléments optiques se résument à un seul groupe de lentilles, situé à l’avant du tube – alors qu’un télescope est composé de deux éléments distincts (miroir primaire et miroir secondaire). Elle n’est par conséquent pas assujettie aux désalignements optiques qui peuvent affecter un télescope. De plus, le trajet de la lumière n’est gêné par aucun élément générant de l’obstruction (c’est ainsi que l’on appelle le fait qu’un miroir secondaire, par exemple, s’interpose entre l’objet visé et l’objectif de l’instrument).


- Le télescope de Newton -

Historique :

Inventé par Isaac Newton en 1671, il est sans doute le plus répandu des systèmes optiques en astronomie.

Principe d'utilisation :

Composé d’un miroir concave, il réfléchit la lumière en modifiant l’angle des rayons, afin que la lumière converge vers le foyer. Un second miroir renvoie l’image de côté pour pouvoir la grossir à l’aide d’un oculaire. C’est la formule optique la plus économique à fabriquer ; elle permet donc d’accéder à un plus grand diamètre qu’une lunette, pour un budget donné. 

En contrepartie, chacun des deux miroirs est susceptible de bouger légèrement, désalignant l’ensemble optique. Cet inconvénient, certes contournable par des réglages réguliers (mais fastidieux, donc finalement rarement faits), se combine à l’obstruction générée par le miroir secondaire et son support pour affecter la qualité de l’image. 

Le télescope de Newton est sans doute le plus répandu des instruments.

En conséquence, le Newton est plus lumineux que la lunette à coût égal, mais procure une résolution et un contraste moindres.


- Le télescope Schmidt-Cassegrain -

Historique :

S’inspirant du télescope inventé par Laurent Cassegrain en 1672 et de celui inventé par Bernard Schmidt en 1931, Thomas Johnson invente le « Schmidt-Cassegrain » dans les années 1950.

Principe :

le principe général est que la lumière arrive sur un miroir primaire concave, puis est renvoyée vers un miroir secondaire convexe, avant de finir en un foyer où l’on dispose l’oculaire. On observe par l’arrière du télescope. L’un des miracles de cette formule optique est qu’elle permet d’atteindre les mêmes performances avec un Schmidt-Cassegrain de 20 cm de diamètre et 40 cm de long qu’avec un tube de Newton de 20 cm de diamètre et de 2 m de long, soit avec 80 % de volume en moins.

Si le miroir primaire a peu de risques de se dérégler, le miroir secondaire est lui particulièrement sensible à ces déréglages. La perte de résolution qui s’ensuit est toutefois compensée par les diamètres importants offerts par les Schmidt-Cassegrain.




Le télescope Schmidt-Cassegrain se distingue par sa compacité, malgré des diamètres importants. >>>









- Le télescope Maksutov-Cassegrain -

Historique :

En 1940, Dimitri Maksutov revisite le télescope de Cassegrain pour créer un nouvel instrument. D’apparence très semblable au Schmidt-Cassegrain, le Maksutov-Cassegrain donne, à diamètre égal, une meilleure résolution ainsi qu’un meilleur contraste que son homologue.

Principe :


Sa différence de qualité réside en bonne partie dans le fait que les miroirs ne sont pas affectés par les désalignements décrits dans l’image ci-contre.


Le Maksutov-Cassegrain doit en grande partie sa célébrité à l’ETX de Meade qui, depuis 1996, est l’un des télescopes les plus vendus au monde. >>>








..........… y a-t-il d'autres !?

Ouiiii.......!!!!!, Evidemment...?! 

car dans notre blog, nous donnons que l'essentiel pour un bon commencement lors des observations du ciel. sachez tout de même qu’il existe d’autres formules optiques qui ne représentent qu’une toute petite partie du marché. Elles s’adressent le plus souvent à des amateurs éclairés dont les ambitions sont très ciblées. 

Parmi ces instruments, on trouve le télescope Schmidt-Newton, qui est un compromis en termes de grande luminosité, bonne correction optique et prix ; le télescope Ritchey-Chrétien, qui conserve les avantages pratiques du Schmidt-Cassegrain tout en en améliorant la finesse d’image, mais dont le prix est souvent un obstacle (même si l’année 2006 marque l’entrée de tels instruments à moins de 4 000 €…) ; ou encore le télescope Clavius, développé il y a quelques années par un ingénieur français et qui a encore du mal à se démocratiser.




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