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Les caractéristiques a connaitre des Instruments


Pour décrire les différents types d’instruments astronomiques, une connaissance sommaire du vocabulaire de leurs composants est nécessaire. On considère généralement trois parties principales : le tube, la monture et le trépied.

On appelle tube l’ensemble optique de l’instrument : le cylindre, généralement métallique, mais aussi les lentilles ou miroirs qu’il contient. Sur le tube est fixé le chercheur : il s’agit d’une petite lunette qui, grâce à un très faible grossissement, permet un repérage rapide de la cible à pointer. Le porteoculaire fait également partie du tube ; c’est là que vient se positionner l’oculaire, par lequel on observe. Dans certains cas, des accessoires optiques viennent se greffer au porte-oculaire. C’est par exemple le cas du renvoi coudé, utilisé pour rendre plus confortable la position d’observation derrière certains instruments.


La monture est l’un des organes les plus importants de l’instrument : c’est la partie mécanique qui supporte le tube et qui permet de suivre un objet dans le ciel en compensant les mouvements terrestres. Il convient d’insister ici sur le rôle capital d’une bonne monture : l’une des principales difficultés du débutant réside dans le pointage de l’objet convoité, c’est-à dire la capacité de l’observateur à centrer un objet dans l’oculaire, puis dans le suivi de ce même objet, c’est-à-dire l’action qui consiste à agir délicatement et régulièrement sur le ou les axes de la monture pour conserver l’objet, qui se déplace sans cesse, dans l’oculaire. Une bonne monture permet des déplacements fluides et précis. Il en existe deux types principaux : la monture azimutale et la monture équatoriale.

Nous en verrons les détails plus loin.


<<< Un instrument d’astronomie se compose d’un tube, d’une monture et d’un trépied.







Le trépied : c’est ce qui reste… Trois pieds qui soutiennent le tout. Sa qualité conditionne, comme pour la monture, la stabilité de l’ensemble. Si les meilleurs trépieds étaient jadis en bois, il s’agissait de bois de qualité (hêtre ou frêne), qui absorbait parfaitement les moindres vibrations. On utilise aujourd’hui souvent du sapin, aux piètres qualités mécaniques. Il est donc plus sûr de s’orienter vers un trépied en aluminium, avec des pieds de la plus grosse section possible. Le trépied est souvent réglable en hauteur, mais sa position basse reste la plus stable.





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